WING - GONG DROID Aramid X 2026
Posté : mer. oct. 29, 2025 10:26 pm
					
					Hello à tous, 
Petit report sur la nouvelle Droid Aramid X 2026 que j'ai depuis quelque semaines.
4 années consécutives de Droid de mon côté qui me permet de faire un comparatif pour les gongistes qui sauront se positionner.
Pour les autres, une des wings les plus exigeantes et complète qu'il m'ai été donné de rider.
Je la place dans mon top 3 actuel, au côté de la FLY III pro et la Unit D/lab 2025, que j'ai eu le plaisir de tester à plusieurs reprises !
Spoiler donc : j’ai pris une claque.
Profil : 80kg, niveau avancé.
Conditions : 17 à 35nds. Houle et gros bumps méditerranéen.
Premier contact : 2026 ≠ 2025. Mais alors, pas du tout !
Dès le déballage, la différence saute aux yeux. Les couleurs sont presque identiques vs les 2025 oui. Mais ça sera le seul point commun.
Le travail de segmentation des tips est notable: de toutes petites sections dans l’arrondi des oreilles, avant des extrémités très droites.
Le bord d’attaque affiche une courbure plus généreuse et, surtout, le spi affiche une tension parfaite. Pas un centimètre carré de mou : on a une vraie tôle face à soi. Grosse évolution sur ce point.
Le grip du boom a été revu, discret mais efficace, et l’ensemble respire le haut de gamme.
À noter également une wing encore plus compact avec un peu plus de corde. Réelle question : Je ne crois pas qu'il existe de wing plus compacte à date ? Peut être les RRD ?
Premiers bords : puissance, puissance, puissance.
Dès les premières risées, cette Droid 2026 montre les crocs.
C’est rigide et incroyablement puissant. Comparée aux versions précédentes, elle fait un bond en avant : plus directe que la 2025, plus équilibrée que la 2024. Le pumping est encore plus vertical que les anciennes générations. On s'y fait en quelques décollages.
Une fois en l'air, j’ai l’impression que la traction se fait désormais un peu plus vers l’avant, et non plus vers le haut. On retrouve ce feeling brut, sans filtre, signature de la Droid. Exit la douceur de la 2025 : ici, tout est tension, réaction et précision.
Bas régime : elle traverse tout
Pas de latence, pas de molle fatale : la 2026 glisse et verrouille sa puissance sans effort.
On garde une traction continue, même sous-toilé. Idéal pour ceux qui aiment naviguer “en finesse” sous toilé ou dans du light avec de belles surfaces ? Probablement.
Toujours est-il que c’est une wing qui récompensera la technique : exigeante, mais ultra-efficace. On décolle tôt, avec la technique.
Haut régime : la stabilité comme jamais
C’est là qu’elle m'impressionne le plus (spoiler : avec sa sustentation). La puissance reste verrouillée au centre de l’aile, sans la moindre déformation. On sent le creux travailler, solide, posé. La wing est sur un rail.
Elle accélère sans guidonner, la remontée au vent est canonissime, et l'aile reste parfaitement stable. C'était probablement leur point noir jusqu'à présent. Exit l'instabilité. Le changement est remarquable.
Ça tracte encore et encore mais sans nous prendre à défaut. Autre fait marquant : zéro flappement, même dans 35 nœuds en 4m.
En revanche, cette rigidité et cette puissance ont un prix : sur les sessions à rallonge, à nouveau, il faut des bras. Ou un harnais !
Maniabilité : un, deux, trois crans au-dessus
C’est le domaine où la 2026 change tout. Sur un tack, dès que la wing passe au-dessus de la tête, elle bascule d’elle-même de l’autre côté. Il faut être précis et réactif. Un comportement très incisif de la wing, presque instinctif, probablement issu de ce bord d’attaque plus arrondi.
Sur les transitions, elle tourne toute seule, et annonce donc une vraie aptitude au freestyle.
Sauts : Un vrai planeur ..
Là où la 2025 offrait un pop sec et explosif, la 2026 délivre une montée plus progressive , plus naturelle, plus contrôlée pour aller toujours plus haut. Impulsion ratée ou non, on s’accroche à un ascenseur : elle vous arrache de l’eau sans brutalité, on sait où on va et on s’y rend sereinement.
La sustentation est in-cro-yable : ça plane, ça ne bouge pas, et on garde le contrôle jusqu’à la réception.
Un vrai planeur, doux et précis. Bluffant, surtout pour les riders plus lourds.
Au surf : neutre, légère, complice
Ce n’est pas une pure surfeuse, mais elle s’efface quand il faut. Équilibrée, réactive, légère : elle suit la vague sans jamais vous contrarier. On la place où on veut, et elle répond avec justesse.
Verdict :
La wing la plus aboutie de Gong dans cette optique d'ultra perf. Ça ne plaira clairement pas à tout le monde car il s'agit là d'une wing poussée à l'extrême destiné à un pratiquant au niveau à minima avancé et au gabarits imposants.
Dans son registre, elle m'a mis une claque. Elle est, sans aucun doute, une des meilleurs wings perf sur le marché.
							Petit report sur la nouvelle Droid Aramid X 2026 que j'ai depuis quelque semaines.
4 années consécutives de Droid de mon côté qui me permet de faire un comparatif pour les gongistes qui sauront se positionner.
Pour les autres, une des wings les plus exigeantes et complète qu'il m'ai été donné de rider.
Je la place dans mon top 3 actuel, au côté de la FLY III pro et la Unit D/lab 2025, que j'ai eu le plaisir de tester à plusieurs reprises !
Spoiler donc : j’ai pris une claque.
Profil : 80kg, niveau avancé.
Conditions : 17 à 35nds. Houle et gros bumps méditerranéen.
Premier contact : 2026 ≠ 2025. Mais alors, pas du tout !
Dès le déballage, la différence saute aux yeux. Les couleurs sont presque identiques vs les 2025 oui. Mais ça sera le seul point commun.
Le travail de segmentation des tips est notable: de toutes petites sections dans l’arrondi des oreilles, avant des extrémités très droites.
Le bord d’attaque affiche une courbure plus généreuse et, surtout, le spi affiche une tension parfaite. Pas un centimètre carré de mou : on a une vraie tôle face à soi. Grosse évolution sur ce point.
Le grip du boom a été revu, discret mais efficace, et l’ensemble respire le haut de gamme.
À noter également une wing encore plus compact avec un peu plus de corde. Réelle question : Je ne crois pas qu'il existe de wing plus compacte à date ? Peut être les RRD ?
Premiers bords : puissance, puissance, puissance.
Dès les premières risées, cette Droid 2026 montre les crocs.
C’est rigide et incroyablement puissant. Comparée aux versions précédentes, elle fait un bond en avant : plus directe que la 2025, plus équilibrée que la 2024. Le pumping est encore plus vertical que les anciennes générations. On s'y fait en quelques décollages.
Une fois en l'air, j’ai l’impression que la traction se fait désormais un peu plus vers l’avant, et non plus vers le haut. On retrouve ce feeling brut, sans filtre, signature de la Droid. Exit la douceur de la 2025 : ici, tout est tension, réaction et précision.
Bas régime : elle traverse tout
Pas de latence, pas de molle fatale : la 2026 glisse et verrouille sa puissance sans effort.
On garde une traction continue, même sous-toilé. Idéal pour ceux qui aiment naviguer “en finesse” sous toilé ou dans du light avec de belles surfaces ? Probablement.
Toujours est-il que c’est une wing qui récompensera la technique : exigeante, mais ultra-efficace. On décolle tôt, avec la technique.
Haut régime : la stabilité comme jamais
C’est là qu’elle m'impressionne le plus (spoiler : avec sa sustentation). La puissance reste verrouillée au centre de l’aile, sans la moindre déformation. On sent le creux travailler, solide, posé. La wing est sur un rail.
Elle accélère sans guidonner, la remontée au vent est canonissime, et l'aile reste parfaitement stable. C'était probablement leur point noir jusqu'à présent. Exit l'instabilité. Le changement est remarquable.
Ça tracte encore et encore mais sans nous prendre à défaut. Autre fait marquant : zéro flappement, même dans 35 nœuds en 4m.
En revanche, cette rigidité et cette puissance ont un prix : sur les sessions à rallonge, à nouveau, il faut des bras. Ou un harnais !
Maniabilité : un, deux, trois crans au-dessus
C’est le domaine où la 2026 change tout. Sur un tack, dès que la wing passe au-dessus de la tête, elle bascule d’elle-même de l’autre côté. Il faut être précis et réactif. Un comportement très incisif de la wing, presque instinctif, probablement issu de ce bord d’attaque plus arrondi.
Sur les transitions, elle tourne toute seule, et annonce donc une vraie aptitude au freestyle.
Sauts : Un vrai planeur ..
Là où la 2025 offrait un pop sec et explosif, la 2026 délivre une montée plus progressive , plus naturelle, plus contrôlée pour aller toujours plus haut. Impulsion ratée ou non, on s’accroche à un ascenseur : elle vous arrache de l’eau sans brutalité, on sait où on va et on s’y rend sereinement.
La sustentation est in-cro-yable : ça plane, ça ne bouge pas, et on garde le contrôle jusqu’à la réception.
Un vrai planeur, doux et précis. Bluffant, surtout pour les riders plus lourds.
Au surf : neutre, légère, complice
Ce n’est pas une pure surfeuse, mais elle s’efface quand il faut. Équilibrée, réactive, légère : elle suit la vague sans jamais vous contrarier. On la place où on veut, et elle répond avec justesse.
Verdict :
La wing la plus aboutie de Gong dans cette optique d'ultra perf. Ça ne plaira clairement pas à tout le monde car il s'agit là d'une wing poussée à l'extrême destiné à un pratiquant au niveau à minima avancé et au gabarits imposants.
Dans son registre, elle m'a mis une claque. Elle est, sans aucun doute, une des meilleurs wings perf sur le marché.
 
 