- jeu. févr. 17, 2022 10:18 am
#6061
L’été dernier sur une plage dans le sud de la France, coincé sous mon parasol par manque de vent, je réfléchissais à comment gonfler une wing sans manomètre. Je me souvenais de mes lointaines études que l’air était assimilable à un gaz parfait pour des pressions peu élevées et qu’avec certaines hypothèses que vous pouvez lire (ou pas !) à la fin de ce post on pouvait gonfler son aile sans manomètre (ou défaillant) avec une assez bonne précision de pression.
ATTENTION : C’est une méthode qui demande à être validée par vous avec une autre pompe avec manomètre fiable. Ne dépassez pas vos valeurs habituelles de gonflage. Je ne voudrais pas être responsable de l’explosion de votre wing !
Méthode pour vérifier le manomètre de sa pompe / gonfler son aile sans manomètre. A tester plutôt tranquillement chez soi, température d’environ 25°C pas en plein soleil.
1- Bien dégonfler son aile, enlever le maximum d’air.
2- Mettre sa pompe en simple flux. Commencer à gonfler son aile en comptant le nombre N de cycles d’aller/retour. Le faire pas trop vite en allant chaque fois en butée haute et basse de la pompe. L’objectif est de mettre la même quantité d’air à chaque cycle. Arrêter lorsque l’aile est juste mise en forme (l’aile ressemble à une aile gonflée mais est molle, N~91 pour mon aile AFS Wilf 5m² et pompe Mystick).
A ce stade, la pression différentielle est nulle dans l’aile (le manomètre indique normalement 0) mais la pression absolue est celle de la pression atmosphérique, c’est-à-dire 1 bar (plus précis = 1,013 bars ou encore mieux mesurée avec un baromètre). L’objectif est de gonfler mon aile à la valeur préconisée de 6 PSI soit 0,4137 BARs (cf google conversion). Il faut donc rajouter 41,4% d’air en plus pour mon aile. On fait donc le calcul N x 0,414 = 91 x 0,414 = 37,7. ~ 38 cycles d’aller/retour en plus.
3- Pomper le nombre de cycles calculés (38 pour mon aile). A la fin, mon manomètre indique un petit peu moins de 6PSI donc je peux faire confiance en ma pompe (d’autant qu’on peut gonfler la Wilf jusqu’à 7 PSI).
Pour les fois d’après, je peux donc me fier à ma pompe. De temps en temps, vérifier le manomètre juste en faisant l’étape 3 après que l’aile soit mise en forme (on peut la mettre en forme en double flux jusque-là). Si un jour le manomètre tombe en panne, il me suffira de pomper (en simple flux) 38 cycles à partir du moment où l’aile est juste mise en forme ou 91+38 cycles (en simple flux) en partant d’une aile complètement dégonflée.
Et voila
Théorie : l’air se comporte comme un gaz parfait pour une pression inférieure à quelques atmosphères.
On a donc P.V = n.R.T
P= pression en Pascal, V=volume en m3, n=quantité d’air en molles, R=8,31, T=température en Kelvin.
Si on considère le volume constant (le volume que prend le bladder avec la pression est limité par le fourreau qui est normalement peu extensible) et la température constante, la pression devient proportionnelle à la quantité d’air donc au nombre de coup de pompe.
ATTENTION : C’est une méthode qui demande à être validée par vous avec une autre pompe avec manomètre fiable. Ne dépassez pas vos valeurs habituelles de gonflage. Je ne voudrais pas être responsable de l’explosion de votre wing !

Méthode pour vérifier le manomètre de sa pompe / gonfler son aile sans manomètre. A tester plutôt tranquillement chez soi, température d’environ 25°C pas en plein soleil.
1- Bien dégonfler son aile, enlever le maximum d’air.
2- Mettre sa pompe en simple flux. Commencer à gonfler son aile en comptant le nombre N de cycles d’aller/retour. Le faire pas trop vite en allant chaque fois en butée haute et basse de la pompe. L’objectif est de mettre la même quantité d’air à chaque cycle. Arrêter lorsque l’aile est juste mise en forme (l’aile ressemble à une aile gonflée mais est molle, N~91 pour mon aile AFS Wilf 5m² et pompe Mystick).
A ce stade, la pression différentielle est nulle dans l’aile (le manomètre indique normalement 0) mais la pression absolue est celle de la pression atmosphérique, c’est-à-dire 1 bar (plus précis = 1,013 bars ou encore mieux mesurée avec un baromètre). L’objectif est de gonfler mon aile à la valeur préconisée de 6 PSI soit 0,4137 BARs (cf google conversion). Il faut donc rajouter 41,4% d’air en plus pour mon aile. On fait donc le calcul N x 0,414 = 91 x 0,414 = 37,7. ~ 38 cycles d’aller/retour en plus.
3- Pomper le nombre de cycles calculés (38 pour mon aile). A la fin, mon manomètre indique un petit peu moins de 6PSI donc je peux faire confiance en ma pompe (d’autant qu’on peut gonfler la Wilf jusqu’à 7 PSI).
Pour les fois d’après, je peux donc me fier à ma pompe. De temps en temps, vérifier le manomètre juste en faisant l’étape 3 après que l’aile soit mise en forme (on peut la mettre en forme en double flux jusque-là). Si un jour le manomètre tombe en panne, il me suffira de pomper (en simple flux) 38 cycles à partir du moment où l’aile est juste mise en forme ou 91+38 cycles (en simple flux) en partant d’une aile complètement dégonflée.
Et voila

Théorie : l’air se comporte comme un gaz parfait pour une pression inférieure à quelques atmosphères.
On a donc P.V = n.R.T
P= pression en Pascal, V=volume en m3, n=quantité d’air en molles, R=8,31, T=température en Kelvin.
Si on considère le volume constant (le volume que prend le bladder avec la pression est limité par le fourreau qui est normalement peu extensible) et la température constante, la pression devient proportionnelle à la quantité d’air donc au nombre de coup de pompe.
1m80, 77kg
Takoon glide V1 5.3 et escape air 7.10
Foil Fone Sk8 850 et SS1300
AFS Wilf 3.5 V2, Takoon 5m V3 et 7mV2
Spots cote d'Opale
Takoon glide V1 5.3 et escape air 7.10
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